Collégiale puis Eglise paroissiale Saint-Etienne de Capestang

 

collegiale de capestang

adresse:  Place Jean Jaurès 34310 CAPESTANG
coordonnées GPS: 
N43328150° E3043636°
contact: 04 67 93 30 39

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http://maisonparoissialecapestang.cef.fr

ouverture: Ouverture :9 h à 19 h tous les jours

enluminure3Présentation sommaire: 

À mi-chemin de Béziers à Narbonne, entouré d’un important vignoble, limité par le Canal du Midi et l’étang, se dresse le charmant village de Capestang. On peut y admirer entre autres, le château, ancienne résidence d’été des Archevêques de Narbonne et la Collégiale Saint-Étienne : édifice gothique de la fin du XIIIème et du début du XIVème siècles. L’Archevêque de Narbonne, seigneur de Capestang, avait ordonné la construction d’une Collégiale destinée à recevoir un chapitre de chanoines. On pense que le maître d’œuvre fut Maître Deschamps, auteur des cathédrales de Clermont-Ferrand, Limoges, Rodez et Narbonne.

enluminure3Style architectural: gothique

 enluminure3Photos

collegiale de capestang interieur 2      

 enluminure3Description générale:

L’abside est voûtée sur croisées d’ogives. Les nervures de la voûte se rejoignent en formant sept pans rayonnants. À la clé est sculpté saint Étienne tenant un livre ouvert. Sur l’avant de la clé, on trouve les armoiries de Capestang : l’aigle et le lion. On retrouve ces armoiries à l’intrados de l’arc triomphal. Le mur soutenu par cet arc est percé d’une rosace à huit rayons ajourés avec au centre encore les armoiries de la ville et la devise : « Audaces Fortuna Juvat » (La Fortune sourit aux audacieux).
On remarquera la grande luminosité qui pénètre dans l’église par les magnifiques fenêtres à meneaux de l’abside.
Le vitrail de la fenêtre de droite représente quatre personnages de l’Ancien Testament : David, Moïse, Isaïe et Jérémie. À gauche, les quatre évangélistes : Matthieu (taureau), Marc (lion), Luc (ange) et Jean (aigle). Au centre, on voit, en haut, le Christ remettant les clés à saint Pierre : « Tu es Pierre et, sur cette pierre, je bâtirai mon Église. » Au bas de ce vitrail central, sont représentés saint Étienne, patron de la Collégiale, et saint Paul, l’un et l’autre portant l’instrument de leur supplice : saint Étienne fut lapidé et saint Paul décapité.
En avant des trois grandes fenêtres, les deux plus petites représentent, à droite, les archanges Michel et Raphaël, à gauche, un évêque, peut-être saint Just de Narbonne .
Tous ces vitraux datent de 1868.
On admirera encore dans l’abside, l’autel en marbre polychrome et la Sainte Table, également en marbre, les stalles disposées autour du chœur évoquant le chapitre de chanoines qui chantait, ici, l’Office Divin.
Deux travées voûtées font suite à l’abside. L’élancement de ces voûtes est remarquable : 26,70 m sous clé. Chaque travée est prolongée par deux chapelles latérales.
La partie de l’édifice qui semble être la nef, n’était dans le plan initial que le chœur de l’église. Il était prévu la construction d’une bâtisse immense : les deux travées couvertes de charpentes sont l’amorce du transept jamais construit. On peut voir de l’extérieur les pierres d’attente des trois nefs prévues à l’origine. L’inachèvement des travaux pourrait avoir pour cause les difficultés que connut la région aux XIVème et au XVème siècles (peste noire, guerre de Cent Ans).
En parcourant les chapelles de la Collégiale, il faut remarquer en haut à droite une magnifique statue de saint Roch en bois doré. Le vitrail évoque des épisodes de la vie de ce saint. Après la chaire, s’ouvre une deuxième chapelle avec un très beau vitrail : la Pentecôte. Dans la troisième chapelle, il faut remarquer les fonts baptismaux du XVIIème siècle.
Sur le côté gauche, en haut, se place la chapelle de la Sainte Vierge avec un vitrail représentant les parents de Marie,puis la chapelle de saint Joseph avec le monument évoquant les disparus de la guerre 1914-1918. Dans cette chapelle, on peut voir un tableau de Loys (XVIIIème siècle) : saint Jean dans l’île de Patmos. Un autre tableau de ce peintre : la descente de la Croix, se trouve dans la chapelle de La Piéta.
Au fond de l’église, le mur roman percé d’une fenêtre est le mur restant d’une église du XIème siècle dédiée à saint Félix, elle-même construite sur les ruines d’une première église carolingienne dont on a retrouvé des vestiges sous l’autel majeur. Il est difficile de dater sa construction.
A l’extérieur on peut admirer la tour-clocher dont le sommet atteint 43 m. Sur le campanile, la cloche qui sonne les heures date de 1559.