Eglise de la Nativité Notre Dame à ND de Londres

 

église Nativité

adresse:  Rue de l'église, 34380 ND de Londres
coordonnées GPS: 
N43.825727°, E3.777389°
contact: paroissienne: 0467550311
ouverture: Téléphonez au numéro ci-dessus.
à savoir:  Parking: ancienne cave coopérative.

A voir à proximité: Saint Martin de Londres, les Matelles, le village préhistorique de Cambous, Le Pic St Loup et le Ravin des Arcs.


enluminure3Présentation sommaire:  

S'ouvrant sur une place médiévale de fort belles proportions, dominée par le château du village qu'on ne visite plus, l'édifice dédié à la Nativité de Notre Dame surprend car il est constituée de deux église romanes juxtaposées, bien visibles en arrivant dans le village et encadrant une grande statue de la Vierge Marie. A l'extérieur, mitoyen avec la nef sud, on peut voir l'enclos de l'ancien cimetière dans lequel fut construite par les villageois une reproduction de la grotte de Massabielle.

enluminure3Style architectural:

Roman 11è-19è siècles

 enluminure3Photos

 

 

enluminure3Description générale:

Chacune des églises s'ouvre par une porte distincte dont l’une donne sous le corridor qui mène au château.
A l'intérieur, les deux nefs sont séparées par des arcades dont les piliers sont très imposants par rapport à l'édifice.
La nef sud est la plus ancienne et remonte au 11è siècle (voir les arcatures lombardes de son abside) et correspond sans doute à l'ancienne chapelle castrale. Elle a fait l’objet d’une reconstruction tardive à l’identique sur les bases romanes de l’édifice détruit au 16è siècle par les Calvinistes et reconstruit par les habitants avec le seul concours des maçons locaux. Elle n'était sans doute que charpentée au 11è siècle. Jusqu'à ce saccage, l'église était dotée d'un clocher-tour dont la base était déjà la première travée de l'église et faisait fonction de pseudo-gimel. Sa destruction a permis l'édification de la tribune actuelle dans laquelle s'ouvre une porte la reliant au château par un corridor couvert. À la demande de Marie Magdeleine de Roquefeuil, marquise de Murs, en 1787, ce corridor a été réalisé à ses frais et pour son usage exclusif. En 1802, cette tribune devint la chapelle de la confrérie des Pénitents blancs, créée en 1810 à l’image de la confrérie de Montpellier dont le grand Prieur était le marquis de Roquefeuil, seigneur de Londres et également grand Prieur de Notre Dame. L'abside a conservé ses lésènes, mais les arcatures appareillées ont pratiquement disparu, à la suite de nombreux modifications,
La nef nord est datée de 1150 environ, et sa construction permet d'observer les progrès réalisés en quelques décennies sur la taille et l'ajustement des moellons. S'agit-il d'un simple agrandissement de la première église? Cette seconde nef largement ouverte sur la première est munie d'une porte occidentale et d'une abside orientale en voûte-tunnel. Elle avait le statut de chapelle, laquelle était dédiée à St Joseph.
Dans la nef nord, des escaliers dissimulés sous deux grandes dalles permettent d'accéder à un grand caveau funéraire renfermant de nombreux ossements provenant des dépouilles des seigneurs et de leurs familles du marquisat de Londres ainsi que le cercueil de la marquise de Murs sus-nommée et inhumée en 1790. Ces dalles sont fermées, mais une grande plaque fixée en 1895, dans la nef , rappelle la mémoire de Marie Magdeleine de Roquefeuil et ses bienfaits à l'égard des villageois.
En outre, les restes des notables du village subsistent dans une grande fosse sépulcrale sise aux pieds des escaliers de la tribune.
Les deux absides, en cul de four et jumelées sont éclairées par des baies triples.
Au dessus des deux portes s'élève l’imposant clocher-mur actuel érigé en 1830 et qui possédait primitivement trois cloches. Aujourd'hui, une seule subsiste en sus de celle du campanile. Elle porte l'inscription 'Virgo Dolorossima ora pro nobis". Le campanile habité par une petite cloche est surmonté d'une girouette et d'un coq qui se rattache au reniement Saint Pierre.