Eglise Saint Augustin de La Grande Motte
adresse: | Place du 1er Octobre 1974, 34280 La Grande Motte |
coordonnées GPS: |
43°33’37.18’’N 4°05’06.46’’E |
contact: | 04 67 56 54 20 |
ouverture: |
à savoir: | Parking à proximité (payant en saison estivale) |
Présentation sommaire:
Cet édifice consacré en 1976, tout en paraboles et en ellipses, garde des proportions modestes mais peut accueillir en été plusieurs centaines de fidèles supplémentaires grâce à son chœur qui s’ouvre vers l’extérieur.
Les vitraux, installés en 1995, sont l’œuvre de l’un des grands maitres verriers de Chartres : Jacques LOIRE.
L’ensemble liturgique (autel, ambon, cuve baptismale, tabernacle et « arbre de lumières ») a été réalisé par le même artiste ferronnier, Jean-Jacques BRIS.
Les 12 « porte-chandelles » installés sur les piliers de béton brut représentent les Apôtres et leurs symboles en métal. Elles sont l’œuvre d’Ilio SIGNORI, sculpteur, qui est aussi l’auteur du St AUGUSTIN en bronze, saint patron de l’église de La Grande Motte.
Style architectural:
Postmoderne
Photos
Crédit photo: PHOTO : IMG 0019.JPG FJB - Jean BALLADUR - LGM 2019 - ADAGP Paris 2019.
Description générale:
En 1962 Jean BALLADUR visite la capitale du Brésil édifiée par le grand architecte Oscar NIEMEYER.
En référence directe à celle de Brasilia, « La place des trois pouvoirs », au cœur de la Grande Motte, évoque ceux régissant toute ville : le pouvoir du peuple avec les gradins du Centre Culturel qui accueillent événements et spectacles durant l’été, le pouvoir temporel avec la mairie et, bien sûr, le pouvoir spirituel avec l’église.
Celle-ci, savante combinaison de paraboles et d’ellipses, est de proportions modestes mais peut accueillir durant la saison estivale plusieurs centaines de fidèles supplémentaires grâce à son chœur qui s’ouvre vers l’extérieur et permet de faire l’office sous les pins.
Son clocher de forme atypique accueille aujourd’hui deux cloches, dont l’une, datant du 17ème siècle et patrimoine le plus ancien de la ville, porte la mention : « Mon ton appelle le peuple ». Sur sa panse figure le blason d’Henri IV, roi de Navarre et roi de France. On y voit également les armes de la ville de Nîmes : le palmier et le crocodile, et l’inscription « Col Nem », abréviation de Colonia Nemausensis : colonie nîmoise. Ce sceau atteste les origines de la cloche et son parcours : donnée par la paroisse de Montagnac, elle proviendrait de la cathédrale de Nîmes. La deuxième cloche, « Maria Monica » fut installée en 2014 pour célébrer les 40 ans de la commune.
Le bas-relief représentant Saint AUGUSTIN, à droite de l’entrée, et l’œuvre de Marius THEULON.
Les revêtements de céramique ayant pour thème la vie de Saint AUGUSTIN ont été réalisés par Gabriel MUTTE.
Les vitraux, installés en 1995, sont dus à l’un des grands maitres verriers de Chartres : Jacques LOIRE.
Les vitraux de part et d’autre de la nef centrale suggèrent des ailes ou des voiles largement déployées. Leurs motifs sont abstraits. On devine des bougies allumées sur la gauche du chœur.
L’ensemble liturgique (autel, ambon, cuve baptismale, tabernacle et « arbre de lumières ») est dû au même artiste ferronnier, Jean-Jacques BRIS.
L’autel renferme des reliques de sainte Félicité et de sainte Perpétue, martyres en 203, ainsi que l’original du testament spirituel de Christian de CHERGÉ, prieur du monastère de Tibhirine, en Algérie, assassiné avec six autres moines en 1996. Ce testament est un don de sa famille.
Les 12 « porte-chandelles » installés sur les piliers de béton brut représentent les Apôtres et leurs symboles en métal. Elles sont l’œuvre d’Ilio SIGNORI, sculpteur, qui est aussi l’auteur du Saint AUGUSTIN en bronze, patron de l’église de La Grande Motte. Chaque année, fin août, il est porté en procession par les fidèles et emmené en mer pour procéder à la bénédiction des bateaux et rendre hommage aux disparus en mer.
Les sièges en bois sont l’œuvre de Jean BALLADUR, architecte et concepteur de La Grande Motte.