Eglise Saint Michel Archange à Guzargues
| adresse: | Place de l'église, 34820 Guzargues |
| coordonnées GPS: |
N43.721837°, E3.924187° |
| contact: | Paroisse Ste Marie de Salaison, 06 67 70 22 70, |
| ouverture: |
aux heures de messe et certains après-midis |
| visites guidées: |
| à savoir: |
| Petit parking en montant vers l'église |
Présentation sommaire:
Cette église à nef unique a été construite au 12ème siècle. On la trouve mentionnée dans les privilèges de Maguelonne. Le chevet est en belles pierres de taille assemblées en opus monspelliensis. La fenêtre de l’abside est à double ébrasement. Elle est encadrée par deux petites colonnettes ornées à leur sommet d’un chapiteau sculpté et décoré, à droite, de palmettes et, à gauche, de lions. La porte méridionale, de style classique, est surmontée d’un tympan d’époque romane, malheureusement très abîmé, qui représente Saint Michel pesant les âmes et le diable essayant de fausser la pesée en appuyant sur un plateau. L’église est classée aux Monuments historiques. En écho au bas-relief du tympan, on trouve au-dessus des fonds baptismaux un tableau de Jean Coustou, représentant Saint-Michel terrassant le dragon.
Style architectural:
Style roman 12ème et début du 13ème siècle - 18ème siècle
Description générale:
Mentionnée dès 922, la "villa" de Guzargues est donnée ou restituée à l'église de Maguelone en 990. L'église est mentionnée dans les privilèges de Maguelone en 1153. En 1248, l'évêque de Maguelone cède au prieur de Guzargues tous ses droits sur la paroisse, sous réserve que ce dernier lui verse un loyer annuel. Au 16e siècle, Guzargues est paroisse, prieuré et dîmerie, dépendant de l'archiprêtre d'Assas.
Le tympan est bordé d’un décor de rinceaux fleuris et surmonté d’une archivolte constituée de cylindres ornés de fleurs. Il est possible que cette porte ait été déposée puis reposée ultérieurement. À l’intérieur, les gypseries datent du 18ème siècle. La nef et la travée ont une voute en berceau. Elles ont conservé leur bel assemblage de pierres de taille. L’un des chapiteaux du doubleau de la nef est complété par deux petits corbeaux qui devaient être destinés à des arcs diagonaux. Pourtant la voute actuelle est en berceau. Cela s’explique peut-être par les importantes restaurations effectuées dans ce sanctuaire à partir de 1984
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