Eglise Saint Pierre aux liens de Beaulieu

Présentation sommaire: 

Sa construction de style néo-gothique eut lieu de 1860 à 1862 pour remplacer l'ancienne église, de style roman, en mauvais état et devenue trop petite. La cloche date de 1836 et porte le nom de «Olympie», du nom de sa marraine Raymonde Olympie de Brignac, fille du propriètaire du château de Beaulieu à cette époque, Jean Raymond Caizergues. Dans une chapelle latérale se trouve un tableau représentant le Pape Célestin V, soutenu par le Foi et qui remet sa tiare entre les mains de l'Eglise. Ce tableau a été donné à l'église par la veuve du général Pamphyle Lacroix, tableau qu'il avait rapporté de la Campagne d'Italie. Ce général, ami du général Leclerc, beau-frère de Napoléon, fut quelque temps propriétaire du château de Beaulieu. Cette peinture est probablement l'œuvre d'un bon élève des derniers représentants de « l'Ecole Bolonnaise » (Bulletin de la Société Saint Jean de Montpellier, 1882). Ces tableaux ont été restaurés récemment ainsi que celui du baptême du Christ qui avait été retiré de l’église. Une copie de l’Ecce Homo de Van Dyck a été installée à gauche du chœur par le Père Y. Casajus. Sous les 13°, 14° et 15° bancs de l'église actuelle se trouve le caveau des anciens prieurs de l'église précédente.

Evènements : La grande crèche de Noël biblique et provençale et le chemin des crèches du village. (Informations : 06 46 47 80 61 Daniel Ferrier)

Style architectural:

Néo-Gothique

 Photos

 Description générale:

Historique de l’église : (Extrait du livre du Chanoine Tarbouriech sur la reconstruction de l’église de Beaulieu) « Cette vieille église …menaçait ruine depuis longtemps ; elle avait été frappée d'interdiction par l'Evêque et par le Préfet ; du reste elle devenait chaque jour insuffisante par suite de l'accroissement de la population. Pour tous ces motifs, le 3 avril 1859, les membres du Conseil de Fabrique, considérant de plus que le local provisoire (c'est-à-dire la chapelle rurale de N.-D. de Pitié) est “insuffisant, peu convenable et expose la population à l'intempérie des saisons, souvent à la privation du service religieux, déclarons : 1- qu'il y a urgence à reconstruire l'église ; 2- que nous adoptons après en avoir pris une ample connaissance, le plan et devis estimatif dressé par le sieur Bésiné, architecte, etc... ”
Cette délibération fut approuvée quelques jours après par l'Autorité Episcopale. De son côté, le Conseil municipal employa toute sa bonne volonté pour mettre le projet à exécution, de telle sorte, que dix mois après, eut lieu l'imposante cérémonie de la pose de la première pierre en présence d'un grand concours de fidèles. " Du tout nous avons dressé le présent procès-verbal dont un exemplaire sur parchemin a été enfermé dans un étui en plomb, scellé dans ladite pierre placée sous l'arc triomphal au milieu de l'entrée du choeur.[…]
L'église était bien terminée extérieurement, mais il fallait l'orner à l'intérieur. Grâce à des dons manuels qui n'étaient pas tout à fait gratuits, puisqu'il y avait obligation pour la Fabrique, de faire dire tous les ans une ou plusieurs messes pour chaque donateur, on put acheter les autels, le chemin de croix, les fonts baptismaux, la niche pour exposer le Saint-Sacrement, les statues de S. Pierre, de S. Joseph, etc... »