Eglise Saint Martin de Lansargues
adresse: | Rue de l'Hôtel de ville, 34130 Lansargues |
coordonnées GPS: |
N43.652967°, E4.073122° |
contact: |
Mairie de Lansargues ou mieux au Presbytère : Abbé Yves Dumas 8 rue de l’Hôtel de Ville 34130 LANSARGUES. Tel : 04 67 86 78 62. |
ouverture: | Fermé en dehors des heures des offices. |
Présentation sommaire:
Le territoire de Lansargues comptait jadis trois paroisses distinctes outre celle de Saint-Martin : Saint Denis de Ginestet, Saint André de Moulines, et plus anciennement encore, Saint Pierre d’Obilion, chacune ayant son prieur et son sanctuaire. Sans que l’on puisse en définir précisément les dates et les causes, ces lieux de culte disparurent tour à tour et seule l’église de Lansargues est restée.
De style roman, l’église de Lansargues était à l'origine orienté est-ouest avec le portail d'entrée en arc plein cintre côté ouest. En ce qui concerne cette église primitive, les historiens nous disent qu’il est mentionné à Lansargues un prieuré en 1222 et un autre document de 1227 cite le diacre Raymond Brunens comme en étant le pasteur.( F. R. Hamlin, Toponymie de l’Hérault.) L’édifice actuel a réutilisé une partie du primitif comme chevet.
Style architectural:
Le portail côté ouest (celui du sanctuaire initial) est de style roman. Avec leurs ouvertures ogivales, la base du clocher et la sacristie s’apparentent au gothique.
L’église actuelle est construite perpendiculairement à la nef de l’ancienne, et édifiée sur le modèle des églises des jésuites du XVIIe siècle dont l’exemple nous est donné par Notre Dame des Tables à Montpellier.
Photos
Description générale:
Les plus anciens vestiges ne sont pas visibles et se trouvent sous les combles, mais les motifs de ces vestiges (dessin lombard avec les cordons d’engrenage, palmettes et arcatures à chevrons) semblent dire le rattachement de ce premier sanctuaire au chapitre de Maguelone. Incendiée et découverte au temps des Guerres de religion, elle fut reconstruite et connut des aménagements et agrandissements successifs. C’est entre 1720 et 1741sous la direction et sur les plans de l’architecte montpelliérain Antoine Giral que s’éleva l’actuel sanctuaire. Pour sa part, le clocher sera reconstruit sur sa partie haute, après maintes propositions et tergiversations. De l’extérieur, côté nord, on y remarque sur la massive partie basse un grand arceau ogival dû à la construction d’une chapelle ; l’un des agrandissements successifs du premier édifice et qui est devenu l’actuelle sacristie.
L’édifice est classé à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1979 et une importante campagne de rénovation se poursuit actuellement depuis plusieurs années. Plusieurs chapelles ont déjà retrouvé leur état originel.
Le vaisseau central de la nef est entouré de chapelles collatérales. (Plusieurs ont été nouvellement restaurées) Le retable est en voie de restauration. Voûtes plein-cintre. Tambour à l’entrée. Au-dessus, tribune ajoutée par la suite. De la nef, on peut voir sur le tambour les armoiries du village dans leur plus ancienne version.
À la révolution, l’église servit à célébrer les fêtes civiques. Puis elle fut vendue comme bien national et passa par plusieurs mains avant d’être achetée par les Lansarguois. Les chapelles servirent alors d’habitations ou d’entrepôts dont on voit toujours sur les deux façades latérales, les ouvertures aujourd’hui murées.